Réaliser un court-métrage est une expérience unique, surtout quand il s’agit du tout premier projet de fiction de notre société de production audiovisuelle. Aux côtés de mon associé Adrien, nous avons relevé ce défi pour participer au Nikon Film Festival. Le thème imposé cette année ? « Un super-pouvoir. » De là est né « L’insomnie », un court-métrage à la fois absurde et humoristique qui explore les divagations nocturnes d’un insomniaque et la patience de sa compagne.
Le pitch : entre rêve et absurdité
Imaginez un couple allongé dans son lit, plongé dans l’obscurité de la nuit. Elle dort paisiblement, tandis que lui, victime d’insomnie, se perd dans des réflexions improbables : « Et si je pouvais me transformer en dauphin ? » Ce qui commence par une simple question se transforme rapidement en un monologue angoissant ponctué de cris de dauphins improvisés, au grand désarroi de sa femme. Entre humour et ironie, elle finit par lui offrir une réplique piquante qui met fin à ses élucubrations… jusqu’à ce qu’elle-même soit prise au jeu quelques heures plus tard.
Passer de la pub à la fiction : une aventure créative
D’habitude, nos productions sont tournées vers la publicité et le contenu commercial. Réaliser une fiction a été un exercice nouveau et excitant pour toute l’équipe. Nous avons dû sortir de notre zone de confort pour diriger des acteurs, gérer le rythme comique des dialogues et mettre en scène un univers entier dans un cadre aussi restreint qu’une chambre à coucher.
Nos deux comédiens, Tom Wuidar et Amélie Honorez, ont apporté une énergie incroyable à leurs rôles. Ils ont su donner vie à ce scénario absurde avec justesse et spontanéité. Et que dire de notre assistant caméra, Elliott Bouffioux, qui a été un soutien précieux tout au long du tournage, à la fois pour les prises de vue et les coulisses ?
Un défi technique : créer la nuit en plein jour
L’histoire se déroule entièrement dans une chambre plongée dans l’obscurité. Ce qui semblait simple sur le papier s’est révélé être un véritable challenge technique. Nous avons dû occulter complètement une grande pièce pour simuler une nuit réaliste, tout en contrôlant précisément les sources lumineuses.
L’une des scènes clés du court-métrage a été filmée en « top-shot », c’est-à-dire avec la caméra positionnée verticalement au-dessus des acteurs. Pour cela, nous avons monté un échafaudage directement dans la pièce. Ce choix de mise en scène ajoute une dimension visuelle originale et immersive, mais il a demandé une préparation minutieuse et beaucoup d’ingéniosité.
Une aventure humaine et artistique
« L’insomnie », c’est avant tout l’aboutissement d’un travail d’équipe. Chaque membre de la production a apporté sa pierre à l’édifice, qu’il s’agisse de l’écriture du scénario, de la mise en scène ou de la post-production. Ce projet est 100 % original, de l’idée initiale jusqu’au montage final. Il représente une étape importante dans notre évolution en tant que créateurs.
Nous espérons que ce court-métrage saura vous faire rire autant que nous avons pris de plaisir à le réaliser. En attendant, nous continuons à rêver de nouveaux projets (et d’éventuelles transformations animales) pour enrichir notre parcours artistique. Qui sait ? Peut-être que les ornithorynques seront les héros de notre prochaine fiction…
Visionnez
« L’insomnie »
Nous sommes fiers de partager ce projet avec vous et avons hâte de connaître vos retours. Retrouvez notre court-métrage sur le site du Nikon Film Festival et n’hésitez pas à voter pour nous !
Merci de suivre notre aventure et à très bientôt pour de nouvelles créations.